Quand la tristesse prend le dessus...

Hier soir, nous avons eu une longue discussion avec Namoureux sur un sujet qui m'obsessionne: un bébé. Malgré une discussion il y a quelques mois déjà, il semblerait que nous ne nous soyons pas compris. Ou alors j'ai arrêté d'écouter tant que la discussion m'intéressait. Je ne sais pas. Toujours est-il que nous n'avons pas le même timing. Et encore, je dis ça, mais c'est même pas une question de timing. Moi je suis prête, lui pas. C'est tout autre chose. Donc, discussion à bâton rompu sur le pourquoi, le comment, le quand... Que répondre à la question: "j'espère que ça te va?" J'ai le choix? J'vais pas le faire toute seule de toute façon. Mais je suis déboussolée de voir une différence entre les propos qu'il me tient et les discussions que nous avons avec nos amis. Alors peut-être que c'est moi qui extrapole, mais y a incompréhension quoiqu'il en soit.
Alors triste, de ne pas savoir le quand, de me rendre compte que je peux oublier ma pilule en plein milieu de cycle et ne pas tomber enceinte. Triste de me rendre compte qu'il ne comprend pas du tout mes craintes, que je dois me mettre à sa place quand lui n'essaie pas de le faire.
Alors je me dis qu'il faut que je focalise sur autre chose. Notre projet d'achat. Un projet perso que je mettais de côté jusqu'à présent au cas où justement. Mais si je mets en marche ce projet, il n'est plus question de bébé pour un moment. Après il y a le projet professionnel, mais là pareil. Si je m'engage maintenant, c'est pas pour 6 mois, c'est pour une longue période sur un travail prenant. Et du temps, j'en ai pas tant que ça l'air de rien, je grignotte déjà sur mes petits soins du corps, mes temps de glandouille.
Besoin de déverser ma tristesse, ses larmes qui ne coulent pas mais qui pourtant me piquent les yeux.
Ouais, je ne suis pas gaie, mais pour l'instant, j'ai pas envie de l'être non plus...